Voilà une balade dans le Var à partir du village du Bargème, du pied du château en petit comité car nous sommes seulement 7 ce jeudi de l’ascension.
Le château est construit au XIII siècle par les Pontevès.
Pendant les guerres de Religion, le château était occupé par Jean-Baptiste de Pontevès (1505-1579), lieutenant pour le roi en Provence, seigneur du lieu, un vieillard tyrannique n’hésitant pas à s’approprier les biens de ses sujets. Etant en procès avec les habitants du Callas et en position de perdant, il va menacer ces derniers à l’aide de son cousin en faisant des atrocités aux habitants de Callas. Ceci sous la pression de Pontevès vont se désister du procès et signe même une acte dans laquelle « reconnaissant comme légitimes les spoliations du seigneur »
En avril 1579, les habitants de Callas, aidés par un habitant pénétrèrent dans le château grâce à des complices et tuèrent Pierre de Pontevès, puis petite à petite tout sa famille et ses descendants sont assassiner jusqu’à 1595.
L’entreprise de démolition du château est commencée. Mais Le 7 avril 1607, le parlement du Dauphiné a condamné par contumace trois des auteurs des vengeance au supplice de la roue, d’autres au bannissement et la commune de Callas à perdre tous ses droits et à édifier une chapelle près du château pour y faire célébrer une messe basse tous les jours de l’année et une messe haute avec office des morts à laquelle devaient participer les consuls tous les 24 mai et à payer les frais de reconstruction du château et de ses dépendances.
Une grande partie des constructions intérieures a été démolie, mais sa silhouette se dessine encore, grâce aux éléments défensifs conservés. C’est un vaste quadrilatère flanqué de tours rondes et d’un imposant donjon carré. A l’intérieur de son enceinte, la cour d’honneur donnait accès aux grandes et nombreuses dépendances et à la Chapelle.
Le Château est depuis janvier 2008 patrimoine communal de Bargème.
Notre balade s’élève sur les collines qui dominent la plein. Une plein qui est toujours en exploitation. Le chemin travers une forêt de Pin en suivant la crête. Nous traversons à un moment donné « une champ sinistre des arbre mort encore debout», en effet les traces d’un ancien incendie. Ceci nous oblige a des exercice de souplesse pour dépasser les obstacle
Pendant que le groupe pique-nique un petit détour jusqu’au sommet avec une de participante.
Le retour s’effectue par une piste en longent les exploitations,puis arrivée au village un rafraîchissement bien mériter au tour d’une verre.
Merci Sandie pour les photos