La rumeur courait depuis quelques temps et elle avait fini par parvenir à nos oreilles : il y aurait, disait-on, un château souterrain discrètement creusé sur le plateau sommital de la Cime de la Calmette et dont l’accès serait signalé par cette enseigne étrange et mystérieuse : ALTI, surmontée d’une croix.
Il fallait, donc, que nous allassions voir de plus près ce qu’il en était et, puisque l’occasion s’en présentait ce dimanche ensoleillé du 17 février 2019, c’est ce que nous fîmes…
L’ascension fut rude. Mille embûches nous guettaient avec perfidie dans des bois hostiles et mal embouchés. Des branches à l’agonie jonchaient une neige fébrile et tout nous donnait à penser que nous n’étions pas loin de mettre notre vie en péril. Mais cela n’allait pas arrêter une expédition comme la nôtre et nous tînmes bon.
Parvenus sur la cime, nous eûmes tôt fait de trouver l’entrée du château enchanté. Il s’agissait d’une tourelle de neige. L’enseigne usurpatrice trônait en son sommet. Et nous nous rendîmes compte de ce que nous avions déjà suspecté. La croix n’était pas une croix mais un « + » ! Sur la tourelle, point de jouvencelle. Point de sœur Anne ne voyant rien venir. Aussi, quoique fort circonspects, nous décidâmes de nous approcher prudemment, à pas de loup. Mais un loup qui porte des raquettes ça fait du bruit, forcément. Et bientôt nous vîmes sortir un petit lutin tout de noir vêtu qui nous accueillit avec enthousiasme en nous apprenant qu’il nous attendait depuis toujours pour le délivrer du sort funeste à quoi une malédiction lancée par quelque sorcière acariâtre dans les temps moyenâgeux l’avait condamné.
Alors dans l’allégresse et le joie collective, nous l’invitâmes à prendre son adhésion chez Alti+, ce qu’il s’empressa de faire en remplissant le formulaire d’adhésion en ligne (à l’adresse suivante : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdL4-Wh8NIB-xrCh-OJ82S2xUjCluyFcyucYd-ybHfaulPeDg/viewform) et en remettant solennellement à l’accompagnateur de cette magnifique expédition un premier chèque correspondant au montant de l’adhésion et un second correspondant à la caution que l’accompagnateur lui promit de n’encaisser que dans le cas où le lutin s’aviserait de se désister un dimanche matin en prétextant avoir souffert toute la nuit d’une soudaine crise de rhumatisme due à son séjour prolongé sous terre pendant près de 900 ans et ce après avoir découvert à son réveil un ciel ennuagé par la présentatrice météo de TF1.