Petites par la taille mais hautes en couleurs, les montagnes de l’Esterel nous ont encore une fois ravis et ravivés. Pour cette première de l’année, il fallait bien ça ; c’est-à-dire du visuel, du lumineux, du coloré.
Il faisait encore frais aux premiers pas, mais la piste montante nous a bien vite décongelé, puis le soleil nous a réchauffé. Premier Streep tise, au Mont de Théoule, avant d’attaquer la montée sur le sommet des Grosses Grues. Là c’est du bon raide, qui glisse, qui roule, qui chauffe les cuisses. Mais ça vaut le coup, pour le point de vue.
Ensuite, on redescend tout sur la pointe des pieds (comme une danseuse) jusqu’au col de la Cadière. A nouveau de la piste, pour rejoindre le sommet Pelet, le fameux qui donne son nom à cette sortie.
Qu’en est-il de cette seconde ascension ? Encore un peu de raide avec du caillouteux, du buissonneux, du rocheux où il faut même mettre un peu les mains pour s’apercevoir qu’on est au sommet. Là nous y voilà. Ici on bouffe, on pause, on jumelle, on partage, on commente, on sort la paperasse.
Puis on se rhabille sur la digestion et on entame la descente vers le centre de la caldeira et les profondeurs de la terre. De crêtes en vallons, nous nous rapprochons des vibrations. Et là, bien au milieu, se dresse l’arbre fétiche, le totem exutoire. Laissez-vous vibrer, avant de rejoindre vos pénates.
En bref : que du bonheur !
A bientôt, Jean.