Le 10 février, superbe journée pour une sortie en raquettes, de la neige il y en a, et les vacanciers ne sont pas encore là. A partir d’une des plus importantes stations de sports d’hiver des Alpes-Maritimes, le programme du club nous envoie sur le mont Giagiabella.
Il faut pour cela d’abord affronter les crêtes de l’Authion. Aujourd’hui, que du bonheur, la neige, le soleil, le calme… Mais toutes ces casernes et ces fortifications nous rappellent les heures sombres de l’histoire. Il ne reste plu que des ruines et des monuments à la gloire des soldats qui se sont battus ici. Et la montagne aussi, d’où l’on domine le littoral, immense panorama.
On en parle de ce passé, faut pas l’oublier. Mais pas seulement, sur la montagne enneigée il y a aussi pas mal de chose à raconter, à observer. Les animaux ne courent pas les rues par ici, des empreintes on en voit à peine, en tout cas ni de loup, ni de belette. Mais si, en voilà donc de belles, si reconnaissables : c’est le lièvre. Belles mais compliquées à expliquer, alors Thomas au top de la forme/ation, nous propose une très belle démonstration du comment le lièvre croise ses pattes pour dessiner ses empreintes.
Et puis plus calmement, nous repartons un pas après l’autre, c’est le rythme, ça monte et ça redescend. Enfin nous arrivons à Giagiabella. Ce n’est même pas le point culminant, mais on peut y manger au soleil à l’abri du vent. Sans s’attarder tout de même, car le retour est conséquent.
Et c’est reparti, ça descend et ça remonte, avant de boucler la boucle, et de rejoindre la station. Au fait, station importante parce que c’est la plus proche du littoral et que c’est là que le ski a commencé dans les Alpes-Maritimes, au début du 20ème siècle, grâce aux chasseurs pas à lapins.
A bientôt Jean et Thomas