Il s’agit d’une de ces randonnée où l’on se souviens de l’été torride qu’on a tous passé, qu’il n’y a pas 3 semaines on suaient encore à grosse gouttes. On s’en souviens parce que justement c’est l’automne qui est là ce matin. Pratiquement rendu sur le plateau de Beuil, à l’amorce des georges humides d’un léger brouillard, il ne faisait vraiment pas chaud! Le chemin emprunté est bien connu des canyoneurs puisqu’il conduit dans le vallon de Challandre, célèbre canyon serpentant dans les roches rouges du secteur. Deux d’entre eux étaient d’ailleurs en préparation quand notre petit groupe a attaqué la montée.

Le sentier a paru très agréable à tous. Malgré le froid, nous avons assez rapidement rejoint le soleil qui n’aura jamais été très chaud non plus car le sentier est toujours resté très abrité par les frondaisons de multiples variétés d’arbres. Ce terrain particulier, tantôt calcaire, tantôt siciceux (pélites), offre une variété d’essences remarquable.

Après une longue montée, le panorama, déjà riche vers le sud jusque là, s’ouvre maintenant sur le Nord, le mont mounier mais aussi les hauts sommet de la Tinée nous saluent de loin. Débute alors une jolie balade de plateau calcaire, qui après nous avoir mené à la chapelle saint jean Baptiste (rénové au début des années 90, cet édifice est un lieu de pèlerinage actif en juin mais surtout un itinéraire de randonnée raquette classico-classique depuis les Launes) nous a laissé sur les hauteurs de Beuil, franchement tourner à droite pour redescendre abruptement dans le Cians.

Un magnifique parcours méconnu dans une ambiance automnale. A refaire pour sûr.