L’accès au col de Turini (point de départ initialement prévu) étant fermé à cause d’un Rallye nous voilà contraints de rebrousser chemin : le point de départ de cette randonnée sportive a dû être modifié mais l’objectif Cime du Diable reste le point de mire…

Après quelques lacets supplémentaires en voiture nous voici donc garés à la vacherie de la Vallette et prêts pour l’ascension du Capelet Inférieur et Supérieur par le sentier des Crêtes de Terres Rouges. L’air du matin est vivifiant voire très frais (le flanc de la montagne étant à l’ombre) et les retrouvailles avec le soleil au sommet de cette première montagne sont bienvenues. Là, une belle vue panoramique s’offre à nous, Roquebillière d’abord et le littoral qui se devine au loin (l’Estérel et même les Îles de Lérins). En chemin des chardons roses géants jalonnent notre progression et notre ascension vers la crête du Capelet Inférieur et Supérieur. La crête atteinte, les pentes de chaque côté sont raides et le contraste du paysage est saisissant : à droite des montagnes verdoyantes et le bruit
des cloches des moutons en bas et à gauche un environnement rocailleux et gris (le Mont Gélas et le massif de l’Argentera surplomblent le vallon de la Gordolasque à nos pieds).
La Cime du diable reçoit la visite de deux d’entres nous qui ont prolongé l’effort, la brume qui l’enveloppe ajoutant du mystère à ce mont diabolique… Le retour aux voitures se fait par le même chemin et la descente s’amorce ainsi après la pause déjeuner. (On surprend même des chamois qui évoluent en contrebas).

Le paysage n’en demeure pas moins différent car la lumière changeante modifie sans cesse la perception de ces montagnes qui ont traversé le temps et qui ne livreront jamais totalement leur secret…

Une très belle journée parfaite pour l’émerveillement et le galbe des mollets !

Merci Pierre !

et merci à Vanessa pour son compte-rendu et un grand bravo aux sportifs pour cette difficile ascension de 1200m D+